TOGBE Crépin La pandémie de Covid-19 qui sévit actuellement le monde entier fait ravage sur tout son chemin. Même avec les dispositifs pris par les personnels traitants, la maladie les atteint. Le directeur du Samu-Bénin, touché par cette maladie a voulu expliquer les circonstances de sa contamination.
Très sportif et ayant un système immunitaire bien résistant, il ne s’attendait pas à être atteint du nouveau Coronavirus. Le professeur Eugène Zoumènou puisque c’est de lui qu’il s’agit, est directeur du Samu-Bénin, qui avait pour mission de superviser le transport sécurisé des sujets atteints de la Covid-19. Touché lui-même par cette maladie, le spécialiste a raconté dans quelle condition il a été contaminé malgré toutes les mesures prises.
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» Nous prenons beaucoup de précautions. Mais le risque zéro n’existe pas, il y a toujours un peu de doute. Mais j’imagine bien le jour où j’ai été contaminé. Il s’agissait de la visite à un patient grave mais qui n’était pas encore diagnostiqué. Dès que je suis rentré dans sa chambre à la clinique, je suis resté juste pour lui expliquer que l’équipe viendrait le prélever, de ne pas s’inquiéter parce quil était très anxieux. Le prélèvement de ce patient s’est révélé positif » a expliqué le médecin au micro de Frissons radio.
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Le directeur du Samu-Bénin poursuit son témoignage en ces termes : « Dans mon cas, la maladie a commencé comme un grippe banale. Irritation de la gorge, la toux, la fièvre, des maux de tête mais surtout des douleurs musculaires très importantes. Le test de diagnostic rapide (TDR) était négatif et le lendemain la PCR était positif. Moi j’étais convaincu que j’avais les ressources immunitaires pour lutter contre cela. Je suis sportif, je n’ai pas de comorbidité. Dans la réalité, ça a été plus difficile que je ne m’y attendais. J’ai passé trois jours difficiles qui m’ont vraiment inquiétés », a-t-il fait savoir.
L’appel au respect des gestes barrières
Il faut préciser que le professeur Eugène Zoumènou en est à son 12 eme jour de traitement à la date de cette publication. Il en profite pour insister sur l’existence de la maladie dont les cas graves se presentent chez les personnes ayant d’autres antécédents maladifs, même les jeunes hypertendus. Il en appelle au respect des gestes barrières. Lesquels gestes concernent le lavage des mains, le port de masques en tout lieu, l’utilisation du gel hydroalcoolique, la distanciation sociale et autres.
