Protection du patrimoine naturel, Bénin – Côte d’Ivoire : la gestion du renseignement d’origine humaine au cœur d’un atelier à Cotonou

Les équipes spéciales nationales de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages du Bénin et de la Côte d’Ivoire sont en atelier de formation à la gestion du renseignement d’origine humaine, du 9 au 11 septembre 2024 à Cotonou. Cette formation qui est la deuxième sur une série de 10 ateliers est une initiative commune des deux pays pour la préservation du patrimoine naturel et la protection des espèces. 

Préserver le patrimoine naturel et protéger les espèces qui sont à la fois des joyaux de la biodiversité et les garantes de l’équilibre des écosystèmes du Bénin et de la Côte d’Ivoire. C’est l’objectif de cet atelier de formation au profit  des équipes spéciales nationales de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages. Ledit atelier est en effet le deuxième sur une série de 10, après celui tenu en Côte d’Ivoire. Durant ces trois jours meublés de plusieurs modules, les participants vont acquérir de nombreuses compétences pour faire face aux défis liés à la préservation et la protection des patrimoines naturels et des espèces.

Pour le chef de cabinet du Directeur Général des Eaux, Forêt et Chasse, représentant du ministre du Cadre de vie et des Transports,  lors du lancement de l’atelier, le conservateur de 1ere classe Dossou Justin AZANKPAN, la faune et la flore  sauvage du Bénin et de la Côte d’Ivoire sont bien plus que des éléments de l’environnement ; elles sont les témoins vivantes de la richesse de l’héritage naturel de ces pays, les acteurs invisibles, mais essentiels de la régulation de notre climat, et les partenaires silencieux des économies locales.

« Chaque espèce joue un rôle unique et irremplaçable dans le grand équilibre de la nature. Cependant, ce trésor inestimable est aujourd’hui menacé par des activités criminelles qui vont à l’encontre de toute logique de durabilité et de respect pour la vie », a notifié le conservateur de 1ère classe.

Il n’a pas manqué de rappeler : « Nous avons l’opportunité d’apprendre les uns des autres, de partager des réussites, d’analyser les défis et de développer des stratégies communes. Nous devons utiliser cet espace pour renforcer nos connaissances techniques, mais aussi pour cultiver une vision commune de ce que nous souhaitons accomplir ».

Pour finir, le représentant du ministre a formulé le vœu que cette formation soit le début d’une nouvelle ère de coopération et de succès. 

Kouami KOUDOKPON

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