
Dans un verdict attendu, Hosée Houngnibo, coordonnateur national des réseaux Olivier Boko, a été acquitté ce jeudi 23 janvier, de toutes les charges retenues contre lui par la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET).
Arrêté en octobre dernier dans le cadre de l’enquête sur la tentative de coup d’État, Hosée Houngnibo était poursuivi pour harcèlement par voie électronique et incitation à la rébellion. Le ministère public avait requis deux ans d’emprisonnement à son encontre.
La défense, assurée par Me François Kèkè, avait plaidé la relaxe pure et simple, soulignant l’absence de preuves concrètes et la violation des droits de son client. Les avocats avaient notamment mis en avant le caractère isolé des messages incriminés et l’absence de preuves d’une quelconque incitation à la violence.
Le tribunal a finalement suivi les arguments de la défense et a prononcé l’acquittement d’Hosée Houngnibo. Cette décision marque un tournant dans cette affaire qui avait suscité de nombreuses réactions.
Un contexte politique tendu
L’affaire Hosée Houngnibo s’inscrit dans un contexte politique tendu au Bénin, marqué par les récentes arrestations de personnalités politiques, dont Olivier Boko et Oswald Homéky. Ces arrestations avaient été motivées par une tentative présumée de déstabilisation du régime en place.
L’acquittement d’Hosée Houngnibo pourrait relancer le débat sur les libertés individuelles et la liberté d’expression au Bénin.