Bénin – Mort de soldats dans l’attaque terroriste de Banikoara : l’APP rend hommage aux héros et fait des propositions

Bénin - Mort de soldats dans l'attaque terroriste de Banikoara : l'APP rend hommage aux héros et appelle au départ des forces françaises

L’Alliance pour la Patrie (APP) a organisé une rencontre avec les médias vendredi à Cotonou afin d’exprimer son soutien aux forces de défense et de sécurité béninoises, confrontées à des attaques terroristes. Lors de cet événement, les conférenciers ont également fait des propositions au chef de l’Etat du Bénin.

« Face à la guerre qui frappe notre notre pays, tous unis en soutien à nos frères des forces de défense et de sécurité et pour le départ des forces françaises d’occupation ». C’est le thème autour duquel les responsables de l’Alliance pour la patrie (APP) ont entretenu les médias vendredi. Lors de cette rencontre, les orateurs ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme une « guerre déguisée » visant à recoloniser l’Afrique. Selon le professeur Philippe Noudjènoumè, la présence militaire française sur le continent ne fait qu’aggraver les problèmes sécuritaires et ne permet pas aux pays africains de trouver des solutions durables.

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L’APP a formulé quatre propositions au chef de l’État béninois :

1°- de Dénoncer l’accord de défense stratégique du Bénin avec la France

2°- D’évacuer toutes les forces d’occupation militaire françaises de notre pays.

3°- D’assurer des conditions matérielles et morales à nos Soldats au front, tant à eux-mêmes qu’à leurs ayant-droit.

4°- De lancer après ces mesures prises, la mobilisation populaire en vue de sauver la patrie. Nos Jeunes dans ces conditions, pourront aller, rassurés et fiers, s’engager en « Volontaires de Défense de la Patrie » pour au besoin donner leur vie pour sauver la Terre de nos Aïeux.

Les militants de l’APP estiment que le Bénin dispose des moyens nécessaires pour assurer sa propre sécurité et qu’il doit s’affranchir de toute tutelle étrangère.

Cette prise de position intervient dans un contexte marqué par une montée des tensions entre la France et certains pays d’Afrique, notamment ceux du Sahel. Les accusations de néocolonialisme et d’ingérence sont de plus en plus fréquentes, et les appels à une plus grande souveraineté se multiplient.

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