
Les Aspirants au Métier d’Enseignant (AME) du Bénin ont rencontré les médias mardi 4 février à Cotonou pour dénoncer leurs conditions de travail et réclamer leur reversement en agents contractuels de droit public de l’Etat (ACDPE).
Depuis plusieurs années, ces enseignants AME font face à des difficultés liées à la précarité de leur situation. Malgré leur engagement au service de l’éducation nationale, ils ne bénéficient pas des mêmes droits que les fonctionnaires.
Les AME ont souligné les nombreuses difficultés auxquelles ils sont confrontés : salaires insuffisants, instabilité de leur situation professionnelle. Ces conditions de travail précaires ont un impact direct sur la qualité de l’enseignement et sur la motivation des enseignants.
Les représentants des AME ont appelé le gouvernement à accélérer le processus de leur titularisation en tant qu’agents contractuels de droit public de l’État (ACDPE). Ils ont rappelé que des promesses avaient été faites en ce sens, mais que celles-ci n’avaient toujours pas été tenues.
Des critères de titularisation contestés
Les conférenciers ont également exprimé leur désaccord avec les critères retenus par le gouvernement pour le reversement des AME en ACDPE. Ils estiment que ces critères sont trop restrictifs et discriminatoires. Alors, les différents collectifs d’enseignants AME ont appelé à une mobilisation générale pour faire entendre leurs voix et obtenir satisfaction.
La question du reversement des AME est un enjeu majeur pour l’avenir de l’éducation au Bénin. En effet, ces enseignants jouent un rôle essentiel dans la scolarisation des élèves, notamment dans les zones rurales. Leur titularisation permettrait d’améliorer leurs conditions de travail et de garantir une meilleure qualité de l’enseignement.
Ci-dessous l’intégralité de la déclaration