COP26 : Denis Sassou N’Guesso appelle à l’action pour la gestion durable du bassin du Congo

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La solidarité agissante des partenaires techniques et financiers ainsi que le respect des engagements pris dans le cadre de l’accord de Paris pour la préservation durable du bassin du Congo ont constitué, en toile de fonds, le message de Denis Sassou-N’Guesso, au cours de deux réunions de haut-niveau sur les actions, les forêts et l’utilisation des sols puis sur l’accélération de l’adaptation en Afrique, auxquelles il a participé, ce 2 novembre 2021, en marge de la COP 26, à Glasgow.

Après la séance plénière, de ce 2 novembre, les chefs d’Etat et de Gouvernement se sont retrouvés en ateliers, autour des problématiques d’actualité.

Au cours de la première réunion basée sur les actions, les forets et l’utilisation des sols, Boris Johnson, le 1er ministre Britannique a plus mis l’action sur la conservation des forêts, tandis que le chef de l’Etat congolais, le président Denis Sassou-N ‘Guesso, dans un message préenregistré, à l’occasion de cette COP26, a appelé à la solidarité agissante des partenaires techniques et financiers, ainsi qu’au respect des engagements pris à la COP 21.

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« Le Bassin du Congo qui séquestre la plus importante réserve de carbone au Monde constitue désormais la vanne d’aération essentielle et l’ultime bouclier écologique au service de l’Afrique et de l’humanité entière », pouvait-il faire observer avant d’ajouter « Mon pays, la République du Congo, qui œuvre, aux côtés d’autres Etats frères, à la préservation et à la gestion durable de ces écosystèmes forestiers, en appelle à la solidarité agissante des partenaires techniques et financiers, ainsi qu’au respect des engagements pris dans le cadre de l’accord de Paris, à l’effet de préserver durablement ce patrimoine commun ».

Le chef de l’Etat congolais a été, par la suite, invité au sommet sur l’accélération de l’adaptation en Afrique, convoqué par le président en exercice de l’Union africaine, Félix Antoine Tshisékédi Tshilombo, qui, dans son allocution, a déclaré que la lutte contre les changements climatiques ne peut pas être gagnée au plan mondial si elle n’est pas gagnée en Afrique. « Le programme s’appuie sur la vision et le plan de travail de l’initiative pour l’adaptation en Afrique », a souligné le président en exercice de l’Union Africaine, tout en précisant qu’ « Il intervient à un moment crucial et vise à faire face au triple impact de la COVID-19, du changement climatique et de la pire récession depuis 25 ans », Félix Antoine Tshisékédi n’a pas manqué de déduire « Le programme entend mobiliser 12,5 milliards de dollars, en plus de 12,5 milliards de Dollars déjà engagés par la Banque Africaine de Développement (BAD), pour l’adaptation d’ici 2025 ».

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Au demeurant, la COP26 prend une vitesse de croisière. Elle se matérialise par le fait que les représentants des différents pays nouent déjà des opportunités pour atteindre un changement dans l’action et politique climatique globale. En définitive, la COP26 devient un test de crédibilité pour répondre aux questions de la crise climatique.

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