Législatives 2022 au Congo – Brazzaville : les mésaventures d’Emile Ouosso

0Shares

Vomi à Yaya, dans le département du Niari, Emile Ouosso tente une transhumance politique à Komono, dans le département de la Lekoumou.
Chronique d’un échec programmé et d’une aventure à risque pour le PCT et pour la quiétude de Komono.

(Publication de la réaction de la jeunesse de Komono, district de la Lekoumou)

La récente et brillante réélection du Président de la République, a sonné le glas des événements de triste mémoire (contestation du référendum en 2016 et boycott de la présidentielle en 2016), qui ont jusqu’à récemment présenté, à tort ou à raison, le département la Lékoumou comme un foyer de la contestation.
Si les faits à l’origine de cette mauvaise image avaient été minutieusement analysés, et des résolutions conséquentes prises, il est donc vivement souhaitable que le comité national d’investiture du PCT qui se tient dans quelques semaines, en tienne compte. Car, des candidatures avec antécédents politiques préjudiciables à la sérénité des populations comme celle d’Emile Ouosso seront nombreuses et à sanctionner.

En effet, nommé directeur de campagne départemental dans la Lékoumou lors du référendum constitutionnel de 2015 et l’élection présidentielle de 2016, la seule présence d’Emile Ouosso à Sibiti dans la Lekoumou, avait été la cause principale des tristes manifestations que ce département avait connues. Ce dernier n’a d’ailleurs eu sa vie sauve que grâce à une unité de la garde présidentielle dépêchée à cet effet. Car, ce jour du 25 octobre 2015, pendant des longues heures, il fut pris en otage, terré dans sa maison encerclée par une population en furie, qui voulait en découdre avec le vieux comploteur. Cette résidence de circonstance, aura été l’unique maison détruite lors de ces événements ; et ce jour, l’élection n’avait presque pas eu lieu à Sibiti. Et la suite est connue pour la présidentielle de 2016.

A lire aussi : Congo : la République rend hommage à l’ancien ministre François Okobo

Voilà encore que, toute honte bue, comme si de rien n’était, comptant sur la corruption et les réseaux maçonniques, Emile Ouosso, cet ancien député de Yaya, oni par sa propre cellule familiale à cause des nombreux décès d’origine peu élucidée, vomi par les populations, ridiculisé et battu à plate-couture à l’issue du scrutin de 2017 par un jeune député de l’actuelle législature, Emile Ouosso, désormais à la recherche d’hypothétiques attaches introuvables, tente de poser ses valises de malédiction à Komono, pour semer le venin de la mort et de la désolation, dans ce paisible district à reconstruire, qui n’a que trop souffert.

A l’origine d’une telle démarche, un autre looser de la politique à Komono, un certain Kissa-Maba. Cet homme hors d’usage, en mal d’existence politique, traître reconnu, intriguant à souhait, mû par les velléités de vengeance parce que récemment évincé de la tête du comité PCT/ Komono par vote, ce membre du comité central au passé politique sombre, est le chef d’orchestre de cette forfaiture. C’est avec un certain Lloyd qu’il conditionne le pauvre Ouosso, le désormais sans circonscription électorale, ministre à vie, en perte de vitesse.

Pour surfer sur la vague, Emile Ouosso a choisi Claise Pinda Niangoula, pourtant porteur d’un grand nom de la contrée, mais lui aussi peu recommandable. Egoïste patenté devant l’éternel, reconnu comme tel par le moindre natif de Komono, au passé administratif lourd et au passif politique nauséabond, briseur des carrières des parents, ayant brillé par la rétention des fonds alloués aux campagnes référendaire et présidentielles de 2015, 2016 et 2021. Ce directeur général à la retraite, n’avait aucun choix que d’accepter la main tendu d’Emile Ouosso, qu’il croit encore s’éterniser au gouvernement, pour qu’il siège à l’hémicycle à sa place. Un faux calcul politique sans chance du lendemain, qui ne lit pas l’air du temps.
Les services de sécurité, le directoire du Parti et le Président de la République lui-même savent que la victoire du Président à Komono n’est pas l’œuvre de la direction locale de campagne conduite par Claise Pinda-Niangoula, mais plutôt le fait des dynamiques tenues par des jeunes que nous n’osons citer pour les protéger ; ces jeunes qui voulaient bien donner au Chef de l’Etat une autre image à Komono.

Voilà donc de quoi est fait le trio maléfique : Ouosso – Pinda Niangoula et Kissa-Maba. Tous se ressemblent : retraités, membres du comité central par un traitement de faveur, aux passés politique et administratif désastreux, vomis par la population, mais aveugles face au ridicule qui les attend si jamais le pouvoir de l’argent et du copinage philosophique venaient à avoir raison sur le comité national d’investiture. Chose que nous n’imaginons pas un seul instant.

Et, trêve de plaisanterie ! Après avoir mis dans sa poche le très corrompu président fédéral, Bonaventure Ndekou, avec qui ils ont eu des entretiens secrets en marge de la dernière session du comité central du parti, et embrigadé quelques membres comité local du parti, semble-t-il, à coût de billets de banque, Emile Ouosso crie sur tous les toits qu’il a déjà obtenu le quitus de Monsieur Moussa sur cette forfaiture. Chose à laquelle nous n’osons même pas croire connaissant le sérieux qui caractérise cet homme.
Emile Ouosso proclame partout que le Président Sassou ne lâche jamais ses amis ; mais nous savons aussi qu’il ne garde pas non plus indéfiniment les médiocres qui ne sont pas du côté du peuple, surtout quand ceux-ci ont suffisamment été servi comme Ouosso et sa bande.

C’est ainsi que Nous, Jeunes de Komono, soucieux de sauvegarder l’image de notre district ; préoccupés par notre avenir et par le bien-être de nos parents ; préoccupés par la préservation de la paix et de la quiétude à Komono, déterminés de consolider les acquis de la victoire du Président de la République à Komono ; prions les autorités du Parti Congolais du Travail à stopper net cette mésaventure ; mettons en garde Emile Ouosso et sans bande d’arnaqueurs politiques de suivre le chemin de la raison pour éviter la douche froide qui les attend s’ils insistent sur ce chemin.
Vive Komono !
Vive la Lekoumou !
Vive le Congo !
Les Jeunes de Komono

0Shares

Lire le précédent

Congo : la République rend hommage à l’ancien ministre François Okobo

Lire la suite

Bénin : la police arrête 03 individus pour ouverture illégale de cabinet de soins de santé à N'dali

Laisser un commentaire

Le plus populaire