Mis aux arrêts mardi 21 avril avec ses compagnons de lutte, Gabriel Agbéyomé Kodjo, candidat à l’élection présidentielle de février dernier et opposant au régime du président Faure Gnassingbé, viennent d’être libérés ce vendredi 24 avril 2020.
Après quelques jours passés en garde à vue, Kodjo Agbéyomé et ses coaccusés ont retrouvé le chemin de leur domicile respectif. Ceci, après avoir été présentés au procureur de la république dans la soirée de ce vendredi 24 avril. A en croire les médias locaux, l’ancien premier ministre, ses compagnons Adjamagbo Brigitte et Attisso Fulbert sont mis à la disposition de la justice. Aussi, il leur est interdit de faire toute déclaration tendant à remettre en cause les résultats du scrutin présidentiel du 22 février dernier.
Il est est reproché aux mis en cause d’être les responsables de trouble grave à l’ordre à l’ordre public, d’atteinte à la sûreté de l’Etat et usage abusif des sceaux et insignes de l’Etat. Ainsi, étant député, l’arrestation du coordonnateur général de la dynamique Kpodzro n’a été possible que grâce à la levée de son immunité parlementaire par l’Assemblée nationale.
Faut-il le signaler, les conditions de l’arrestation de l’ex candidat à la présidentielle de février dernier, n’ont pas été du goût de certaines composantes aussi sociale que politique du pays. Conférence épiscopale, société civile et l’Alliance nationale pour le changement de Jean-Pierre Fabre ont tous fustigé la méthode utilisée pour arrêter Agbéyomé.