Bénin Regard 
Le ministre Léon Juste Ibombo, des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, a entrepris ce mardi 22 octobre 2024, une visite de l’entrepôt du groupe TMI-SOTRACOM, en charge des travaux de connectivité de l’université Marien Ngouabi et des administrations publiques.
L’objectif de cette visite de terrain par le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique était de faire le constat sur la disponibilité des équipements commandés dans le cadre de la connexion à internet haut débit de l’université Marien Ngouabi, le ministère de l’intérieur et de la décentralisation, les préfectures et les agences, ainsi que de s’assurer sur le début et la durée des travaux.
Sur ce site, le ministre a pu visiter la zone de stockage pour constater la réception des équipements. Un responsable technique lui a fait la présentation des différents équipements (serveurs, routeurs, points d’accès Wi-Fi, câbles, etc.) en précisant leur rôle dans l’architecture du réseau.
À lire aussi : Congo – Numérique : CARIA Tech Village présenté aux jeunes startupers
Léon Juste Ibombo n’a pas manqué de poser des questions sur le calendrier de l’installation, sur les délais de livraison des phases restantes, le niveau de préparation et les éventuelles contraintes logistiques.
Au terme de sa visite, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique a rassuré la presse sur l’évolution du projet, sur le respect du calendrier et partager la vision du gouvernement pour l’amélioration de la connectivité nationale. « J’ai voulu m’enquérir au sujet de la disponibilité à Brazzaville des équipements », a fait savoir Léon Juste Ibombo avant d’ajouter : « Non seulement j’ai vu les équipements, mais aussi j’ai voulu connaitre la périodicité pour l’installation de ces équipements ».
Au micro de la presse Léon Juste a insisté sur la qualité des travaux de connectivité que ce groupement devrait entreprendre pour arrimer l’université Marien Ngouabi et les administrations publiques à la modernité. « Nous avons échangé aussi sur la qualité des travaux qui doivent être mis en œuvre. Parce que nous tenons beaucoup sur la dimension qualité », a martelé le membre du gouvernement, qui a affirmé avoir « instruit, et l’unité de contrôle technique et l’unité de coordination du projet, c’est-à-dire le PATN pour que les travaux se déroulent dans les règles de l’art ».
Le PATN ouvre une étape de sa mise en œuvre
Ces travaux visant la connectivité de l’université Marien Ngouabi vont s’exécuter dans le cadre du projet d’accélération pour la transformation numérique (PATN) ; projet sous tutelle du ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique.
En effet, dans le cadre de ce projet, il avait été décidé de la connectivité de deux grandes universités du Congo, à savoir l’Université Marien Ngouabi et l’université Denis Sassou-N’Guesso, des ministères, départements et agences.
Sur cette base, le coordonnateur du projet s’est dit satisfait de la visite effectuée par le ministre Léon Juste Ibombo et sur le processus de mise en œuvre dudit projet.
« Le ministre a pris connaissance du planning d’exécution des travaux qui a été donné par le partenaire », a soutenu Francis Seck Mangouani, tout en ajoutant « D’ici la fin de l’année, sinon au plus tard début janvier les étudiants pourront avoir accès à internet. Une sorte d’université virtuelle », pour leur permettre d’être compétitifs, de s’ouvrir vers le monde et accroitre le dynamisme du corps professoral.
Francis Seck Mangouani a réitéré l’idée selon laquelle que cette connectivité de l’université Marien Ngouabi est un cadeau que le chef de l’Etat a fait à la jeunesse dans le cadre de cette année de la jeunesse.
Pour sa part, Salomon Yannick Boundzou, responsable de la composante 2 du PATN, portant sur la connectivité des universités et des administrations publiques, à traveres cette visite du ministre se concrétise et se matérialise ledit projet. Une manière d’« Accélérer la connexion à internet dans les bâtiments publics et les écoles pour favoriser le e-éducation.
Salomon Yannick Boundzou a mis en relief la qualité des technologies qui ont été choisies pour déployer ces solutions. Des technologies qu’il qualifie de dernières générations.
Ce qui revient à dire que sur une seule plate-forme, il est possible de superviser, configurer manager tout l’ensemble des équipements qui seront déployer dans les 11 établissements de l’université Marien Ngouabi.
Concrètement, lorsqu’il y a une panne dans un des établissements le technicien ne va plus se déplacer, depuis sa consonne de supervision et d’administration gérer le problème.
En somme, cette étape de connectivité des universités et des administrations intègre la marche engagée par le Congo pour son arrimage à la modernité et la transformation numérique des services publics.
