TOGBE Crépin Du 29 au 30 juin 2020 les acteurs impliqués dans la gestion de l’inondation au Bénin se sont réunis à Cotonou pour procéder à la validation du rapport dévaluation des besoins post-catastrophes.
Mieux gérer les cas d’inondations en période de pluie au Bénin. C’est l’objectif de cet atelier organisé par l’Agence nationale de la protection civile (Anpc). En effet les réflexions de ces deux jours de travaux ont porté sur six communes sélectionnées et considérées comme les plus touchées par les inondations au Bénin. Il s’agit des localités de Karimama, Malanville, Zagnanado, Aguégués, Athiémé et Grand Popo.
Pour Aristide Dagou le directeur de l’Anpc, ledit atelier a permis d’évaluer les dommages et pertes occasionnés par l’inondation en 2019 et de proposer un plan de gestion pour les fois à venir. Et deux selon ce dernier, deux raisons ont sous-tendu. « La première raison est d’alerter les gouvernants et surtout les citoyens sur l’importance, la gravité et les nuisances des inondations. La seconde raison, c’est de conforter le gouvernement danssa politique de trouver des solutions à ses situations car la gestion des inondations est une affaire qui survient dans le temps », a-t-il indiqué.
De son côté, le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Sacca Lafia, a invité les maires à plus accompagner le gouvernement dans sa lutte contre ce phénomène. « Je voudrais saisir cette opportunité pour demander aux maires d’accompagner l’Etat central dans son effort de développement et d’amélioration de la gouvernance dans le domaine de la prévention et de la gestion des inondations. Ceci permettra d’éviter les effets indésirables de cette situation », a invité le ministre. Il faut préciser que le système des Nations unies par le biais du représentant résident au Bénin, a insisté sur la disponibilité de son institution de toujours accompagner la gestion de ce phénomène.
