L’allocution du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, déroulée le 21 septembre 2023, à New York, au cours du débat général de la 78ème Assemblée générale de l’ONU a formulé entre autres demandes, le fait de voir deux États africains siégés au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies avec droit de veto.
Le président de la République du Congo a été le porte-voix de l’Afrique sur sa « bataille commune de l’Afrique pour la réforme du conseil de sécurité des Nations Unies ». En effet, au débat général de la 78ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, Denis Sassou-N’Guesso a rappelé la position commune africaine sur cette question qui est au centre des préoccupations actuelles.
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Pour lui, « face à l’unilatéralisme qui ronge dangereusement les fondations du bel édifice, que tant de générations se sont employées à bâtir, depuis 1945, la République du Congo […] réaffirme son engagement en faveur du multilatéralisme», qui est, a-t-il martelé, «gage de justice dans les relations internationales, d’équilibre, d’équité, de paix et de coopération pour un développement partagé».
Denis Sassou-N’Guesso a soutenu que le multilatéralisme ne peut prospérer que dans un système global, juste et équitable. «D’où, l’impérieuse nécessité de réformer son outil de référence qu’est le Conseil de Sécurité des Nations Unies, afin d’assurer une représentation plus juste de tous les continents et de tous les peuples du monde », a déclaré Denis Sassou-N’Guesso, qui a ainsi rappelé la position commune africaine, conciliante et consensuelle, scellée à Ezulwini.
Denis Sassou-N’Guesso n’a pas manqué de préciser la position de son pays, tout en déduisant que la justice voudrait que l’Afrique soit représentée au sein du Conseil de sécurité : « Mon pays, a-t-il ajouté, n’a jamais cessé de défendre cette position, depuis plus d’une décennie ».
Pour réparer cette injustice devant l’histoire, il a réitéré l’exigence africaine de voir deux de ses États siéger au Conseil de sécurité des Nations Unies en tant que membres permanents, avec droit de veto.