Bénin – Succession de Talon en 2026 : Ferdinand Lawson, le présidentiable le plus expérimenté, le plus éclairé et le plus équilibré
Le second mandat de Patrice Talon à la tête de la République du Bénin prend fin en 2026 et la course à sa succession fait la vedette de l’actualité nationale. Déjà, les états-majors des différents partis politiques se bousculent en coulisses pour pencher la balance en leur faveur. Ferdinand Lawson, quant à lui, tam-tam ni trompette, fait un travail de fond qui ne relève pas de l’amateurisme politique.
Fidèle à sa ligne de conduite qui est le bien-être des béninoises et des béninois, il exécute à perfection son plan préalablement bien achalandé. Rompre avec ce semblant de rupture nominale dans laquelle végète le peuple béninois depuis 2016 en instaurant une politique tournée vers l’humanisme, le pragmatisme et l’universalisme. Avec l’amer constat que la démocratie béninoise est en grand danger depuis l’avènement au pouvoir de Patrice Talon, le juriste de formation vise à garantir l’alternance au pouvoir, la souveraineté du peuple béninois et ainsi restaurer la démocratie chèrement acquise par le peuple en 1990.
Aussi faudrait-il travailler à la création d’emploi au profit des jeunes, assurer l’autonomisation des femmes afin de lutter contre la faim, l’ennemi juré de la nation au lieu de mener des campagnes de pillages contre le peuple à l’instar de la guerre déclarée par le gouvernement contre son peuple, ceux-là mêmes qui l’a élu. Oui, cette campagne de port de casque obligatoire est au cœur des exactions de tout genre, des abus d’autorité, des crimes odieux orchestrés par des policiers éhontés qui exécutent arbitrairement les ordres de leur hiérarchie. La nouvelle dynamique consistera à instaurer un climat de paix où les droits des hommes sont respectés, la liberté de presse et de paroles, le retour au pays de toutes les forces vives de la nation, contraints injustement ou non à l’exil pour avoir osé désapprouver les manœuvres peu orthodoxes du régime en place.
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Instruit par l’expérience, Ferdinand Lawson n’est pas dans la même logique que ses antagonistes qui ont la culture du discrédit, du chantage pour tuer les bonnes initiatives dans l’œuf comme cela s’observe sous les tropiques. La priorité, c’est le peuple souverain qui mérite un meilleur traitement. Voilà entre autres les raisons pour lesquelles le seul à faire l’alternance, le seul à mettre une rupture à la fausse rupture de Talon est le président Ferdinand Lawson.
Issaka KOTCHONI/Serge Médard dah -Alissa