Drame au CNHU de Cotonou : « il est temps de reconsidérer la vie humaine », Guy Mitokpè

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Le drame survenu au centre national hospitalier et universitaire (CNHU) causant le décès de quatre patients des suites à une coupure d’électricité, n’a laissé personne insensible. Ainsi, l’ancien député Guy Dossou Mitokpè a réagi en demandant à ce que les responsabilités soient situées pour une fois de bon.

Quatre personnes ont perdu la vie au service de réanimation du centre national hospitalier universitaire (CNHU) de Cotonou, suite à une coupure d’électricité intervenue dans la nuit du vendredi 08 au samedi 09 octobre 2022. Face à cet événement malheureux, Guy Dossou Mitokpè a tenu à s’exprimer. Selon ce dernier, aucune vie humaine ne devrait être prise à la légère et le dire, n’est pas être contre qui que ce soit, mais plutôt honnête envers soi-même et envers l’humanité.

« Aucune vie humaine ne devrait être pris à la légère… Le dire ce n’est ni être contre le régime, ni être contre les praticiens de la santé, ni être contre un ministre, c’est simplement être humain et être conséquent envers soi-même et envers l’humanité.. Aucun peuple respectable ne s’est construit sans rigueur, ni sanction », a-t-il fait savoir.

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Le nouveau membre du parti « Les Démocrates » n’a pas hésité à indiqué que le moment est venu de reconsidérer la vie humaine et de savoir qu’elle vaut plus que tout au monde. « Il est temps de reconsidérer la vie humaine… Ce n’est pas une question politique, c’est avant tout une question éthique, une question morale, une question de vie… Nous avons assez joué avec la vie de nos compatriotes, la vie est sacrée et nul n’a le droit de la banaliser… », a laissé entendre Guy Mitokpè.

« Situons les responsabilités, punissons les coupables… »

A en croire le plus jeune député de la 7ème législature, ce drame du CNHU devrait constituer un déclic pour guérir définitivement notre système sanitaire de tous ces maux. Et cela ne serait véritablement possible que si les responsabilités sont nettement situées et que les sanctions soient effectivement prises sans complaisance. Car, ne pas le faire, ne serait que laisser le mal perdurer. « Situons les responsabilités, punissons les coupables, si c’est l’État, sanctionnons les représentants de l’Etat… », a souhaité l’ex-secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir avant de s’incliner devant la mémoire des disparus et de réitérer ses sincères condoléances aux familles endeuillées.

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