Ouverture ce lundi 4 septembre 2023, à Nairobi, au Kenya, du sommet africain d’action pour le climat 2023 s’est ouvert à Nairobi au Kenya ce lundi 04 septembre pour trois jours. Trois jours durant les dirigeants africains, dont le président Denis Sassou-N’Guesso et leurs partenaires vont tenter de relever les défis urgents que pose les changements climatiques.
Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso sera présent à ce rendez-vous qui se tient sous le thème : « promouvoir la croissance verte et des solutions de financement de l’action climatique pour l’Afrique et le reste du monde ».
Lors de sa visite d’Etat à Brazzaville, du 07 au 10 juillet dernier, le président kényan, William Ruto avait invité son homologue congolais, Denis Sassou-N’Guesso au sommet de l’Union africaine sur le climat que son pays devait abriter en septembre 2023. Le chef de l’Etat congolais répond ainsi à l’invitation de son homologue kényan.
Le sommet de Nairobi qui se tient pendant la semaine africaine du climat 2023, constitue un moment d’échange et de partage, pour stimuler la collaboration internationale et façonner un avenir durable pour l’Afrique. Co-organisé par le Kenya et l’Union Africaine, ce sommet sera sanctionné par la déclaration de Nairobi sur les solutions de croissance verte et de financement climatique.
Le président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, dont le combat pour la préservation de l’environnement n’est plus à démontrer, apportera sa contribution à ce sommet. Grâce à sa participation active, comme souvent, il mettra son expérience au service du continent dans l’optique d’apporter des solutions idoines aux problèmes que pose le changement climatique. Le président de la République pourrait renouveler l’invitation à son homologue, William Ruto pour sa participation au sommet sur les trois grands bassins forestiers tropicaux mondiaux que le Congo accueille en octobre prochain.
Le rendez-vous de Nairobi constitue une tribune au cours de laquelle l’Afrique devrait encore réitérer sa position vis-à-vis des grands pollueurs. Aussi les Etats africains seront-ils exhortés à jouer un rôle de premier plan pour concrétiser toute déclaration.
Les assises du Kenya visent à la fois à inaugurer une nouvelle ère d’ambitions africaines pour le climat et de lancer une invitation ouverte à la coopération et au partenariat mondial, en vue de la gestion durable des écosystèmes forestiers et de sauver la planète, en dernier ressort.
A Nairobi, les dirigeants africains présenteront les technologies pouvant apporter une plus-value dans les efforts de l’Afrique pour l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques. Dans la marche vers les solutions renouvelables et le recours aux pratiques agricoles intelligentes, les participants devront explorer et adopter des idées durables destinées à promouvoir l’économie verte.
Pour faire face aux effets des changements climatiques, le Kenya a lancé une campagne de planting de 15 milliards d’arbres dans dix ans, soit 1, 5 milliard chaque année. « Nous subissons les effets des changements climatiques, il faudrait que nous puissions nous engager dans le planting des arbres et la protection de l’environnement. Chaque Kényan doit planter au minimum 100 arbres par année ; nous allons même dépasser l’objectif de 15 milliards d’arbres », déclarait le président kényan lors de sa conférence de presse conjointe avec Denis Sassou N’Guesso, le 9 juillet à Brazzaville.
Le chef de l’Etat kényan participera au sommet des trois bassins du monde, prévu en octobre à Brazzaville, a invité son homologue congolais au sommet de l’Union africaine sur le climat qui se tiendra en septembre prochain à Nairobi. Deux occasions pour les chefs d’Etat d’harmoniser leurs idées dans la perspective de la COP 28 où l’Afrique devra parler d’une seule voix.