Biographie: à la découverte de Zek Adjitchè Mustôfa Alafaï, un islamo-tolérant

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Né à Yamoussoukro, la capitale politique de la Côte d’Ivoire, le 01 Janvier 1986, d’un père Chrétien catholique et d’une mère musulmane, tous deux Béninois, Zek Adjitchè Mustôfa Alafaï est un juriste de formation, journaliste indépendant, blogueur et voyageur Ivoiro-Béninois qui a reçu une double éducation religieuse avant de choisir sa propre voie, celle de l’Islam.

Il fit la grande partie de ses études primaires dans un village Bété, Gadouan, avant de revenir terminer ce cycle à l’école primaire publique Dioulakro de Yamoussoukro où il obtint son Certificat d’Etudes Primaires Elémentaires (CEPE).

Admis en sixième au lycée Mixte de Yamoussoukro, il y obtient son Baccalauréat, série A en 2005 en candidature libre, alors qu’il était en classe de Première Scientifique (C).

Sa soif de connaître le pays de ses parents le fit rentrer au Bénin en 2006 où il entame des études de Droit de l’Université d’Abomey-Calavi. Zeck Adjitchè obtient en 2012 sa Maîtrise es Sciences Juridiques. Mais bien avant, en 2009, il rentre à Radio Univers, la Radio-école de l’Université où il se familiarise à l’écriture, aux techniques et rudiments journalistiques. Il suit plusieurs autres formations qui lui permettent d’aiguiser et d’affiner sa plume.

Une fois dans la vie active, il commence par travailler à l’Institut Maritime de Management et de Communication (IMC), créé et dirigé par le premier Directeur Général du Conseil National des Chargeurs du Bénin (CNCB), Joseph Innocent Gandaho, expert en Droit maritime, qui fut d’ailleurs Secrétaire Général de l’Union des Conseils des Chargeurs Africains (UCCA) et Conseiller technique de l’ancien Président de la République du Bénin. Là, Adjitchè se passionne pour les questions de Droit Maritime et devient rédacteur web. C’est à « Soleil Bénin Infos » où il atterrit en 2013 qu’il découvre véritablement la presse écrite et l’univers médiatique béninois.

Un peu touche à tout, il se passionne néanmoins à la fois pour les questions liées à la politique, à l’économie et à la culture (plus particulièrement à la chaîne du livre).

Admis dans le Corps National des Jeunes Volontaires pour le Développement en 2015 (CNJVD – 2015), il est affecté au Centre de Documentation et d’Information Juridique (CDIJ) du Ministère de Justice et de la Législation pour une mission de deux ans où il est très tôt remarqué pour son dynamisme, sa rigueur au travail, sa perspicacité, son efficacité, sa sagacité et sa fertilité d’esprit. Il se voit confié en l’espace de quelques semaines la division « édition et presse » et devient le point focal du Centre aux rencontres de haut niveau du premier compact du Millenium Challenge Account (MCA). Bras droit du Directeur, il s’occupe de la communication du Centre et se voit confié de nombreux autres tâches.

A la fin de sa mission, il se met à son propre compte, crée l’agence de communication « Integral Advertisement » et le blog d’information « Le Sanctuaire du Messager » qu’il anime actuellement. Il envisage le transformer, sous peu, en un véritable site internet qui promeut la destination « Afrique ».

Très proactif et membre de plusieurs associations et organisations de jeunes et de la société civile. Toute chose qui lui a permit de participer à la mission de priorisation des cibles ODDs aux côtés de nombreux Partenaires Techniques et Financiers (PTFs). Cette mission fut confiée par le Gouvernement du Bénin à la Direction Générale de Coordination et de Suivi des ODDs (DGCS-ODD). Il a aussi déjà participer à deux grandes messes réunissant le gotha des journalistes venus des quatre coins du monde, le World Press Freedom Day à Accra en 2018 et l’édition de 2019 à Addis-Ababa, organisé par l’Unesco. Il s’apprête, malgré la crise sanitaire mondiale due à la pandémie du Covid-19 à participer à l’édition 2020 qui aura lieu à la Haye et qui a été repoussé par le Gouvernement Néerlandais dans le mois d’octobre.

Il est à signaler que Zek Adjitchè, qui travaille actuellement sur un vaste chantier et un large éventail de projets, parle couramment le français, le Dioula ( une variante du Bambara parlé dans au moins 6 pays d’Afrique de l’ouest), l’anglais, lis et écrit l’allemand mais aussi l’arabe et s’exprime tout naturellement bien dans sa langue maternelle, le itcha, un sous groupe linguistique du Nagot qui lui aussi appartient à la famille de langues Yorouba.

Pour finir, il faut dire que Zek Adjitchè Mustôfa Alafaï est un musulman pratiquant qui s’intéresse à l’âge d’or de l’Islam (la maison du savoir, les grands auteurs de cette époque comme Al Jaheez ou lus près de nous le savant de Tombouctou Baba Hamed). Il se définit lui-même comme un islamo-tolérant qui prône le dialogue interreligieux dans la droite ligne des grands maîtres comme Amadou Hampaté Bâ, Muhammad Assad (Léopold Weiss) et le pape Jean Paul II.

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