Niger-Départ du gouvernement de Mohamed Bazoum : la preuve du franc-jeu démocratique d’Issoufou Mahamadou

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Le candidat du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS-Tarayya) à la magistrature suprême, Mohamed Bazoum, n’est plus, depuis le lundi 29 juin 2020, le patron du Ministère de l’intérieur en charge des partis politiques et des questions électorales.  La preuve, s’il en est encore besoin, du franc-jeu démocratique du Président de la République Mahamadou Issoufou et du parti au pouvoir.

Mahamadou Issoufou et le PNDS-Tarayya viennent de clouer le bec aux grands gueules et autres pourfendeurs de la démocratie nigérienne qui voyaient, à tord, planer une menace sur la transparence des prochaines élections couplées. En acceptant la démission de son désormais ex-Ministre de l’intérieur, Mohamed Bazoum, Président du parti au pouvoir et candidat investi par celui-ci à l’élection présidentielle de décembre 2020, le Chef de l’Etat nigérien, qui a déjà prouvé qu’il est un démocrate bon teint en ne briguant pas un autre mandat au terme de son deuxième mandat constitutionnel, envoie un signal fort aux Nigériennes et Nigériens de même qu’à la communauté africaine et celle internationale.

A travers cet acte hautement symbolique, ils donnent la preuve évidente et palpable qu’un franc-jeu est joué avec l’opposition. Le départ de Mohamed Bazoum du gouvernement, alors même qu’il avait la latitude de rester, en vertu des dispositions de la loi électorale, à son poste jusqu’à  la validation de sa candidature par la Cour Constitutionnelle, est un geste à la fois  patriotique et démocratique qu’il faut souligner à sa juste valeur. Il témoigne de la volonté affichée du PNDS-Tarraya de s’inscrire dans un processus consensuel d’organisation d’élections transparentes.

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« Pratiquement sûr de sa victoire, car ayant en face de lui une opposition complètement laminé, le Parti socialiste nigérien ne tient pas à ternir l’image des prochaines élections », fait remarquer « Le Hérisson » dans son 247ème numéro. L’hebdomadaire nigérien ajoute que le parti « ne joue pas que sa victoire mais aussi sa crédibilité sur la scène nationale et internationale ». Laquelle crédibilité, poursuit-il « ses adversaires cherchent par tous les moyens à détruire ».

Zek Adjitchè ALAFAÏ

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