TOGBE Crépin Du mercredi 27 au vendredi 31 juillet 2020, les membres de l’association Hirondelle Club Bénin ont célébré la 8 édition de la journée mondiale de lutte contre l’homophobie. Une activité qui a pris fin sur une note de satisfaction générale.
Ils sont désormais informés sur les droits des minorités sexuelles. Eux, ce sont les participants aux activités entrant dans le cadre de la commémoration de la journée mondiale de lutte contre l’homophobie. En effet, à travers les différentes communications suivies de témoignages ayant meublé les trois jours de cette activité qui a eu lieu à Abomey-Calavi, un accent particulier a été mis sur la lutte contre les diverses formes de violences subis par la communauté des minorités sexuelles.
Selon Luc Agblakou, président de l’association Hirondelle Club Bénin, éducateur aux humains et militants des droits civiques ; les objectifs visés sont atteints puisque le grand nombre d’organisation a été touché. « Cette activité a connu la participation effective des associations de jeunes et de femmes, des organisations estudiantines. Notre souhait est d’interagir avec les organisations de la société civile pour que les droits en santé sexuelle des minorités sexuelles soient effectifs. A part l’hétérosexualité, il y a la bisexualité et les transgenres qui sont également à considérer. Ces deux dernières couches doivent être protégées puisqu’il s’agit également des êtres humains », a-t-il fait savoir.
A lire aussi : Bénin : célébration de la journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie
A en croire le premier responsable de cette association de défense des droits humains, pour atteindre les objectifs 9090 que s’est fixé l’ONU Sida ainsi que l’Etat béninois, les minorités sexuelles ne doivent pas être laissées de côté. « Le taux de prévalence au VIH est énorme au niveau des Lesbiennes, gay, bi et transgenres (LGBT). C’est pour cela qu’il va falloir prendre la lutte au sérieux afin d’éviter les nombreux décès liés au VIH », a indiqué Luc Agblakou avant de remercier tous les partenaires sociaux, techniques et financiers pour leur participation active en vue de mettre fin aux discriminations dont sont confrontées les minorités sexuelles.
Faut-il le préciser, cette activité a reçu l’appréciation de plusieurs organisations internationales d’autant plus qu’elle intervient dans la défense des droits humains.
