Congo : un partenaire pour la fondation Brice Dimitri Bayendissa dans la réinsertion sociale des ex-détenus

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Poursuivant son séjour de travail à Chicago, aux Etats Unis d’Amérique le président de la fondation qui porte son nom et député à l’Assemblée Nationale de la République du Congo, Brice Dimitri Bayendissa, de samedi 30 octobre 2021, a eu des échanges fructueux avec Tyrone Muhammad, fondateur et directeur exécutif d’Ex-Cons for Community and Social Change. Les deux personnalités entendent coopérer sur la question de la réinsertion des personnes sorties des milieux carcéraux.

Avec son interlocuteur, dont la vision est ex-détenus pour le changement communautaire et social, ainsi la prévention de la violence, les services sociaux et l’apprentissage de la vie, Brice Dimitri Bayendissa a discuté du travail que réalise Ex-Cons for Community and Social Change aux Etats Unis d’Amérique.

Brice Dimitri Bayendissa, de cet entretien avec Tyrone Muhummad a parvenu à l’évidence selon laquelle la prison n’est nullement privation des droits mais de liberté. Dans cette perspective, un détenu a droit un traitement humain de la période de sa détention jusqu’à sa sortie de prison, qui devrait s’accompagner d’une réinsertion sociale.

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Cette étape de la réinsertion sociale devrait être étendue comme l’appui donné aux délinquants au moment de leur retour à la société, après une période d’incarcération. De cet échange, Brice Dimitri Bayendissa a déduit que « la réinsertion des personnes détenues devrait être l’affaire de tous et toutes ».
Les deux hommes, au cours de leurs discussions, ont envisagé la possibilités de faire le transfert de cette philosophie et façon d’agir et de faire Ex-Cons for Community and Social Change des Etats Unis d’Amérique pour le Congo, principalement à Pointe-Noire.

« Pour les personnes condamnées à une peine de prison, la réinsertion devrait commencer dès le premier jour d’incarcération, avec la réadaptation sociale, et se poursuivre au-delà de la sortie de prison », a capitalisé le président de la fondation Brice Dimitri Bayendissa.

Il existe, donc, tout un ensemble de règles, énoncées dans les instruments internationaux relatifs à l’incarcération, qui s’appuient sur cette vision des choses. Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques dispose que le but essentiel du régime pénitentiaire est l’amendement et le reclassement social des condamnés. Il faut retenir que l’ensemble de règles minima pour le traitement des détenus précise très clairement que le but et la raison d’être des peines et mesures privatives de liberté sont, en définitive, la protection de la société contre le crime et qu’un tel but ne sera atteint que si la période de privation de liberté est mise à profit pour obtenir, dans toute la mesure du possible, que le délinquant, une fois libéré, soit non seulement désireux, mais aussi capable, de vivre en respectant la loi et de subvenir à ses besoins.

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Le travail qui pourrait se faire à Pointe-Noire et au délà, dans les jours à venir, est l’accompagnement moral, professionnel et éducatif de la personne incarcérée par le recours au travail, aux moyens éducatifs et culturels et bien d’autres. Il s’agirait de répondre aux besoins spécifiques des délinquants en prévoyant des programmes relatifs à tout un ensemble de problèmes, dont notamment la toxicomanie, les problèmes mentaux ou psychologiques, la colère et l’agression, susceptibles d’avoir été la cause du comportement déviant.

Tyrone Muhammad a été incarcéré pendant 21 ans. À l’intérieur, il a vu d’autres détenus être libérés pour retourner plus tard dans la même prison. Fatigué d’assister à la récidive, Tyrone a façonné l’ECCSC pour lutter contre ce problème. Ex-Cons for Community and Social Change met les ex-délinquants au défi d’être plus et d’en faire plus en poursuivant leur réadaptation par le biais de services communautaires et de devenir des membres productifs de la société.

« Les ex-détenus sont en partie responsables des gangs, de la drogue et de la violence qui ont ravagé les communautés de couleur. Le remboursement de notre dette envers la société ne s’arrête pas à la sortie de prison. Nous avons un rôle important à jouer dans la reconstruction de nos communautés », tel est son challenge.

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