Meschac Degbetchi 
L’Ensemble Artistique et Culturel des Étudiants (EACE) de l’université d’Abomey-Calavi a organisé le 11 mai 2022 son traditionnel concert en hommage à l’emblématique artiste de la musique reggae Bob Marley, avec comme slogan : « 11 mai sans tabac ». Juste au lendemain de ce spectacle très apprécié, des publications calomnieuses ont envahi les réseaux sociaux pour peindre en noir l’organisation de cette année. Toute chose que les responsables de cette institution spécialisée à caractère culturel ont tenu à clarifier à travers une rencontre avec les hommes des médias samedi 14 mai dernier, à leur siège situé sur le campus d’Abomey-Calavi.
L’Ensemble artistique et culturel des étudiants (EACE) n’a pas tardé à réagir aux différentes publications qui intoxiquent la toile, concernant une mauvaise organisation du concret de 11 mai à l’université d’Abomey-Calavi. Pour les organisateurs du spectacle, le concept du « 11 mai sans tabac » a bien été respecté contrairement à ce qui est vilipendé sur les réseaux sociaux. En effet, dans une publication devenue virale sur la toile, un individu a indiqué que la célébration du 11 mai de cette année est la pire depuis une dizaine d’années sur le campus. Il soutient cette accusation par le fait qu’il y a eu des gens qui ont fumé et des bagarres dans les alentours du lieu où s’est tenu le spectacle. Toute chose que les responsables de l’EACE balaient du revers de la main.
Selon Ariax Dakpogan, directeur de l’EACE, il n’y a pas eu de fumeurs dans la zone délimitée pour le concert ni de bagarres. Et tout un dispositif a été mis en place pour veiller à cela. « Il n’y avait pas de fumeurs dans la zone délimitée pour le concert et il n’y avait pas de bagarres. Ceux qui voulaient occasionner les bagarres ont été maitrisés par les hommes de sécurité mise en place », a-t-il laissé entendre.
Mieux, le premier responsable de l’Ensemble a confié que l’auteur de cette publication malsaine a bien pris du plaisir à danser aux sons de la bonne musique reggae lors du spectacle. Et il a fallu juste qu’il essuie un refus de la part des organisateurs après une demande d’interprétation d’un morceau reggae, pour qu’on constate cette intoxication de la toile.
« On ne peut pas se lever et diffamer juste parce qu’on a demandé à interpréter un morceau de Bob Marley et que le comité d’organisation, vu le temps qui sépare la demande de la prestation, dit non, on se permet le luxe de publier du n’importe quoi. Encore que nous avons observé tous ceux-là prendre du plaisir à sauter, danser et transpirer devant le podium », a fait savoir Ariax Dakpogan avant de mettre en garde tous ceux qui s’adonnent à ce vilain luxe de peindre toute l’organisation en noir. « Pour ceux qui pensent qu’il faut intoxiquer la toile pour une raison ou pour une autre, ils vont répondre de leurs actes », a-t-il prévenu.
