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Dans un communiqué en date du jeudi 21 juillet 2022, signé du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, il est demandé aux faîtières des organisations estudiantines de stopper les formations « des étudiants soldats », organisés en garde fédérale, brigade rouge, code et autres, à l’Université d’Abomey-Calavi.
Fin de la récréation. Le ministre Alassane Seidou vient de taper du poing sur la table face aux diverses dérives constatées à l’université d’Abomey-Calavi. Les séances d’entraînement paramilitaires ouvertes par les faîtières des organisations estudiantines pour former « des étudiants soldats » organisés en garde fédérale, brigade rouge, code et autres, sont interdites. Les responsables des faîtières des organisations estudiantines sont invités à y mettre immédiatement fin. Car, selon le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, ces milices se livrent à des sévices graves sur leurs camarades étudiants de même que sur les usagers du campus.
« Il s’observe sur fond de violence, des coups et blessures volontaires, des menaces de morts et des perturbations fréquentes des activités académiques sur le campus universitaire qui, au lieu de demeurer un centre d’apprentissage et de formation, est transformé en un front permanent où plane le spectre de la violence », peut-on lire dans le communiqué.
Pour le Ministre Alassane Seidou, ces différentes pratiques ne donnent pas une bonne image aux campus et ne permettent pas aux apprenants d’étudier en sécurité. C’est pour cela qu’il demande aux responsables d’établissements, aux étudiants ainsi qu’à tous les usagers des campus universitaires du Bénin, de dénoncer les auteurs de tout acte répréhensible en portant l’information auprès de la hiérarchie ou en saisissant les autorités compétentes chargées de la sécurité publique.
La communauté universitaire est toutefois invitée au calme puisque les mesures sécuritaires nécessaires sont prises afin de garantir le bon déroulement des activités académiques aussi bien sur les campus universitaire d’Abomey-Calavi que les autres campus du Bénin.