Rogatienne AGOÏ AIKOELE députée de la 9è Législature – Assemblée Nationale Bénin
Le discours d’ouverture du président de l’Assemblée nationale du Bénin lors de la rentrée parlementaire qui a eu lieu le jeudi 13 avril 2023 a retenu l’attention de l’honorable Rogatienne Agoï AIKOELE élue de la 24eme circonscription électorale. Elle a exprimé sa satisfaction aux aux hommes des médias à travers la riche intervention ci-dessous.
Vous venez de faire votre baptême de feu à l’Assemblée nationale. Partagez avec nous le sentiment qui vous anime
Effectivement, la rentrée parlementaire du 13 avril 2023, pour nous qui sommes à notre première législature, est un baptême de feu. Mais mes appréhensions n’ont pas augmenté pour autant. En m’engageant pour être élue du peuple, j’avais déjà la pleine conscience que ce ne serait pas de la sinécure. Seulement, ayant assisté à la cérémonie d’ouverture de la première session, j’ai eu le sentiment que les choses sérieuses ont commencé. Je me suis imprégnée religieusement de l’ordre du jour de la session et ai commencé à réfléchir à ma contribution aux débats.
Dites-nous ce qui vous a marqué lors de la cérémonie officielle d’ouverture de la première session de l’institution parlementaire
Il faut dire sincèrement que c’est un protocole auquel je n’étais pas habituée. C’est déjà à notre installation que j’ai observé que chacun a sa partition à jouer. C’est un jeu de rôles presque théâtral. Au-delà de cela j’ai apprécié la profondeur de l’allocution d’ouverture du Président de l’Assemblée nationale qui n’a rien laissé dans l’ombre. C’est vraiment, comme il l’a dit, l’acte fondateur de la 9eme législature du Parlement béninois.
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Vous êtes le porte flambeau des femmes de la 24ème circonscription. Quels sont vos défis aux côtés des hommes lors de cette mandature ?
Porte flambeau de la 24eme circonscription électorale ? C’est vous qui le dites.
Néanmoins, si à partir de la 9ème Législature, il a été décidé que la représentation féminine soit plus marquée, c’est pour de bonnes raisons.
Donc, aux côtés des hommes nous nous battrons pour les causes communes : les lois qui doivent assurer davantage le bien-être de nos mandants qu’est le peuple béninois et œuvrer dans le sens d’un meilleur contrôle de l’action gouvernementale.
Aussi, allons-nous attirer l’attention des députés hommes sur les préoccupations spécifiques qui sont celles des femmes et les amener à en tenir compte dans la législation.
Enfin, même si nous avons conscience que notre mandat est national, nous allons mettre en relief les problèmes qui concernent davantage notre circonscription électorale, la 24ème que d’autres circonscriptions électorales, afin que le vote des lois en tienne compte ou tout au moins que leurs règlements soient priorisés.
Qu’est-ce que vous avez pu retenir du discours du président de l’Assemblée nationale ?
J’ai retenu que, même parlementaire, il ne faut pas beaucoup parler, il faut aller à l’essentiel, sinon on court le risque de tenir des propos qui ne sont pas convenables. Je tire cette leçon de conduite de la citation que le Président de l’Assemblée nationale a faite de Louis XIV : « il est très malaisé de parler beaucoup sans dire quelque chose de trop».
Merci d’avoir bien voulu vous rapprocher de moi à l’issue de cette impressionnante cérémonie pour recueillir mes sentiments.
Ccom