Ce mardi 25 avril 2023, le Congo, à travers le geste significatif de pose de 1ère pierre par le président Denis Sassou-N’Guesso, engage une belle aventure dans la production, la transformation et commercialisation du gaz naturel.
Le coup d’envoi des travaux pour la construction de l’usine de prétraitement de gaz naturel Liquéfié a été riche en couleurs et en sons. Saluant la vision du président Denis Sassou-N’Guesso de valoriser le gaz naturel, le directeur général d’ENI-Congo, a présenté l’importance du projet gaz naturel liquéfié pour le Congo, tout en soutenant que « les ressources naturelles du pays dépassent la demande intérieure en gaz ».
Le groupe ENI avait signé en décembre 2016, un accord-cadre visant le développement intégré et la monétisation du gaz produit dans le pays, conformément à trois orientations stratégiques d’accès à l’énergie, de développement local et de zéro torchage, dans les programmes de développement des découvertes de pétrole et de gaz.
Ainsi, le directeur général d’ENI Congo, Mirko Araldi, a reconnu que le projet gaz naturel liquéfié permettra au Congo d’atteindre l’objectif de zéro torchage. « Il permettra également d’atteindre l’objectif de zéro torchage. Il n’y aura plus de torchage de routine dans nos usines conformément à la stratégie de décarbonation de la République du Congo et d’Eni ». Il n’a pas manqué d’évoquer l’apport considérable de ce projet dans le développement économique de ce pays, qui dispose d’importantes réserves de gaz.
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Pour sa part, le ministre congolais des hydrocarbures a mentionné que la production et la valorisation du gaz naturel sont pour ce siècle les seuls moteurs par excellence de la transition énergétique. Pour lui, Denis Sassou-N’Guesso est un visionnaire qui a eu raison de « croire en ce projet », par la prise d’un décret, en 2017, interdisant le torchage de gaz.
Aussi, le projet Congo gaz naturel liquéfié s’inscrit -il dans la vision écoliogique du président Denis Sassou-N’Guesso a-t-il renchérit, car il apporte une plus-value au développement économique du pays et se présente comme un pourvoyeur d’emplois. « Le projet Congo GNL est indispensable, en tant qu’il est un atout important pour faire aboutir le projet ambitieux du président Denis Sassou-N’Guesso de créer une structure de pétrochimie », a fait savoir le ministre congolais.
Le projet Congo gaz naturel liquéfié se positionne comme un grand projet du pays, aux avantages économiques considérables. « Le projet concerne la production du gaz, sa transformation et sa liquéfaction, puis sa commercialisation. Il va permettre à notre pays, pour la première fois, d’exporter du gaz naturel liquéfié. On ne l’a jamais fait, le gaz nous a servi juste pour produire de l’électricité », a soutenu le ministre congolais des hydrocarbures.
GNL est un projet intégrateur et un in investissement du groupe ENI, estimé à 5 milliards de dollars. Dans sa phase opérationnelle, ce projet va rendre disponible une production de 3 millions de tonnes de gaz par an, dont une grande partie sera destinée aux industries locales, aux ménages, ainsi qu’à l’exportation donc, à partir de 2025.
A noter que, le projet GNL conduit par le groupe ENI, associé aux autres initiatives concourant au même but, déployées dans le pays par les sociétés évoluant dans le domaine du pétrole et du gaz, à l’instar de la société chinoise Wing Wha, offre au Congo, des bonnes perspectives économiques.