Nouveau pacte financier mondial : l’appel de Denis Sassou-N’Guesso au succès du sommet de Paris

Les rideaux ont été baissés, ce vendredi 23 juin 2023, sur le sommet de Paris pour un nouveau pacte financier mondial sur une note d’espoir et des avancées concrètes pour la survie de l’humanité. Bien avant, les travaux plusieurs problématiques ont été examinées, au cours des ateliers de haut niveau, après l’ouverture des assises, le 22 juin. Participant à la table ronde sur les partenariats pour une croissance verte, le président de la République du Congo a appelé les partenaires techniques et financiers, ainsi que le secteur privé à soutenir les efforts d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques des pays à faible revenu.

Au cours de cette table ronde sur les partenariats pour une croissance verte, le Chef de l’Etat congolais a formulé le vœu de voir le sommet de Paris aboutir à des décisions concrètes. Pour lui, des annonces sont faites, chaque fois sans une réelle volonté de poser les actions salutaires en faveur de la survie de la planète. « J’espère qu’il sera effectivement le sommet de la rupture, pourquoi pas un sommet historique ». Si les changements climatiques continuent d’avoir des effets dévastateurs sur les économies et les populations des pays en développement, particulièrement en Afrique, Denis Sassou-N’Guesso indique le chemin à suivre, afin que le sommet de Paris ne soit pas un rendez-vous de trop.

Le sommet de la rupture

Le sommet pour un nouveau pacte financier mondial n’est pas le premier du genre qui traite de la lutte contre le changement climatique. Afin de bien se faire comprendre par l’auditoire, le Président de la République du Congo a fait la relation avec les sommets antérieurs sur le climat et au cours desquels des engagements ont été pris par la communauté internationale.

Selon lui, il est temps de traduire en acte la décision prise à Copenhague, en 2009, de mobiliser chaque année 100 milliards de dollars comme soutien aux pays en développement et pauvres en compensation des efforts d’adaptation et l’atténuation aux changements climatiques. Denis Sassou-N’Guesso a espéré que ce sommet débouche sur des décisions concrètes. « Il serait dommage que ce sommet mondial ressemble à nouveau à tous les autres sommets que personnellement que j’ai vus, depuis Copenhague jusqu’à aujourd’hui », a déclaré le chef de l’Etat congolais.

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Denis Sassou-N’Guesso pouvait préciser que l’humanité est arrivée à un moment historique. « Je pense que ce sommet est celui de la rupture », a ajouté Denis Sassou-N’Guesso, qui a souhaité que des soutiens se mobilisent pour compenser les efforts consentis par les pays pauvres pour préserver durablement la planète.

Les efforts consentis par les pays pauvres

En dépit du fait que les pays pollueurs ne respectent pas leurs engagements, les pays pauvres ont multiplié des initiatives concourant à la lutte contre les changements climatiques. À la tribune de cette table ronde de Paris, Denis Sassou-N’Guesso a présenté l’importance de préserver le Bassin du Congo qui, a-t-il déclaré, représente « 220 millions d’hectares de forêts protégées et il représente aussi 10% de la biodiversité mondiale protégée ».

Le président Denis Sassou-N’Guesso a poursuivi que « Le Bassin du Congo pourrait devenir le dernier grand puits de carbone tropical, … si on y ajoute les tourbières et les mangroves ».

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