Congrès 2023 de l’AIMF : la Tchadienne Mariam Djimet Ibet remporte le prix de la Femme francophone

Les travaux du 43è congrès de l’Association internationale des maires francophones (AIMF) se poursuivent vendredi 13 octobre 2023 à Cotonou. Au cours de cette troisième journée, le Prix AIMF de la Femme francophone a été attribué. Et pour le compte cette année, ce prix est décerné à la Tchadienne Mariam Djimet Ibet.

On connaît désormais la gagnante du Prix AIMF de la Femme francophone de l’année 2023. À l’issue de son travail, la commission chargée de la sélection a décidé de décerner cette prestigieuse distinction à l’ancienne maire de N’Djamena, Mariam Djimet Ibet. Ainsi, la Tchadienne a obtenu son prix à l’occasion de la 43ème Assemblée générale de l’Association internationale des maires francophones (AIMF) qui a eu lieu à Cotonou au Bénin.

Après avoir reçu ce trophée, l’actuelle conseillère au Conseil national de transition (CNT) au Tchad a exprimé sa joie d’être sélectionnée pour le compte de cette année. Pour elle, ce prix est un signe d’encouragement à travailler davantage. « C’est un sentiment de joie. Pour moi, dès qu’on me donne une promotion, le premier jour, c’est d’abord la joie. Mais le lendemain, c’est le travail qui m’attend. C’est un prix qui m’encourage à faire encore beaucoup plus. Donc, c’est un prix d’encouragement », a fait Mariam Djimet Ibet.

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Ingénieure des travaux publics et spécialisée dans l’aménagement hydroagricole, l’heureuse du jour, a occupé plusieurs postes politiques au Tchad. Plusieurs fois ministre, Mariam Djimet Ibet a également été au cabinet du chef de l’État ainsi que celui du Premier ministre. Elle a été aussi conseillère de la première dame du président défunt du Tchad, avant d’être élue maire de la ville, capitale tchadienne. C’est donc à ce poste de maire de la ville de N’Djamena qu’elle a compris le véritable rôle du développement à la base.

« Pendant cette fonction de maire de N’Djamena, j’ai compris que les organisations de la société civile à la base jouent un rôle, parce que le développement se fait à la base, mais par les discours politiques. Je veux dire, les discours politiques viennent compléter tout ce qui se fait au niveau de la base. Quand on n’a pas une maîtrise de la base avec des projets bien ficelés par les intéressés eux-mêmes, on ne pourra pas avoir un développement. Un développement, c’est aussi avec les femmes. Je dirige une organisation féminine », a laissé entendre l’ancienne maire de N’Djamena, Mariam Djimet Ibet avant d’inviter les femmes à déposer leur dossier pour ce concours de l’AIMF afin de pouvoir également être sélectionnées.