TOGBE Crépin Dans un communiqué rendu public ce jeudi 17 décembre et signé par son président Bouba Mahamane, la Cour constitutionnelle a mis en garde contre « les attaques récurrentes » dont elle fait l’objet ces derniers jours.
La cour constitutionnelle siffle la fin de la récréation. Les sages de la haute juridiction se disent à travers leur communiqué, imperturbables dans l’accomplissement de leur mission dans le processus électoral. En effet, se référant aux derniers développements de la situation politique nationale en pleine campagne électorale, la cour « appelle tous les acteurs de tous bords à la retenue et au respect des attributions de toutes les institutions de la république ».
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La Cour Constitutionnelle a tenu à réaffirmer son engagement à jouer sa partition dans le processus électoral en cours. Et ce, « en toute indépendance et en toute transparence ». Aussi met-elle en garde qu’« aucune menace sur ses membres, aucun jet de discrédit sur ses décisions qui sont par ailleurs des infractions à la loi pénale ne seront désormais tolérés ».
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Pour rappel, certains candidats à l’élection présidentielle notamment Seyni Oumarou du MNSD Nassara (APR) et de l’ancien chef de l’Etat Salou Djibo du PJP Doubara ont récemment fait des sorties. Selon Actu niger, ils ont tous douté de « l’impartialité » et « du manque de transparence » de la Cour constitutionnelle par rapport aux derniers arrêts qu’elle a rendus sur les requêtes formulées par d’autres candidats en rapport avec l’affaire polémique de « la nationalité d’origine » du candidat du PNDS Tarayya, Mohamed Bazoum. C’est certainement ces déclarations qui auraient amener les sages à taper du poing sur la table pour remettre les pendules à l’heure.
