Une réunion du conseil des ministres de l’Alliance Smart Africa, en marge de la conférence mobile World Congrès Africa et de la première réunion du forum de secteur privé de Smart Africa, a été organisée, le 25 octobre 2022, à Kigali. Le ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, qui a pris part aux travaux, en qualité de président dudit conseil des ministres, qui tenait sa 6ème réunion, a présenté les axes stratégiques de travail du plan de travail triennal 2023-2025 de l’Alliance.
L’Alliance Smart Africa a exécuté un plan triennal 2020-2022 qui tend vers sa fin. Dans sa mission de créer un réseau unique de communications électroniques à moindre coût pour tous les africains, les pays membres de l’Alliance se doivent de converger leurs efforts vers la création d’un marché unique. Intervenant à cette tribune, le congolais Léon Juste Ibombo, président du conseil des ministres de l’Alliance Smart Africa est plus qu’optimisme pour la suite des actions que l’Alliance devrait entreprendre. « Dans la poursuite de notre marche commune, il y va de l’efficacité de l’Alliance Smart Africa de rentrer sur des orientations pertinentes du conseil de ministres dans un nouveau cycle triennal 2023-2025 », a-t-il fait savoir.
Léon Juste Ibombo a invité ses collègues à une convergence de vues sur la mise en œuvre des programmes transfrontaliers durant les trois (3) prochaines années. Le meme plan triennal exige le soutien du secrétariat général par les Etats membres, afin de réaliser le potentiel offert par la numérisation et la transformation économique de l’Afrique.
Aussi, agissant sur le temps, les projets clés de la stratégie de Smart Africa 2023-2025, présenté par le ministre Léon Juste Ibombo portent-ils sur l’échange électronique de données entre pays africains dans le cadre de la Smart Africa Trust Alliance (SATA). A cela s’ajoute l’impérieux devoir de mettre sur pied le Réseau Africain Unique (RAU).
D’importants projets à implémenter…
Par ailleurs au cours de cette période devrait etre implémenté entre autres projets, la Boite à outil opérationnel pour le développement d’un écosystème africain de startups et d’innovation, les lignes directrices en matière de protection des données et de la vie privée pour les États membres de Smart Africa, les Appareils intelligents, enfin le Fonds de bourses d’études Smart Africa.
Au cours de cette même période, Léon Juste Ibombo soulignant l’importance de la ratification de l’accord établissant l’Alliance Smart signé en mars 2021 par la quatrième réunion du conseil des ministres, a plaidé l’atteinte de cet objectif principal. Puisque cette ratification solidifierait la base juridique et la confiance mutuelle entre Etats membres pour un fonctionnement plus efficace des organes de l’Alliance.
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En se déroulant en marge de la tenue de la conférence mobile World Congrès Africa et de la première réunion du forum de secteur privé de Smart Africa, cette 6ème réunion du conseil des ministres de l’Alliance Smart Africa a pu se prévaloir de faire interagir efficacement le forum du secteur privé en soutien à l’action du secrétariat de Smart Africa dans la mobilisation des financements et l’appui technique nécessaire à la réalisation des projets dans les pays membres.
Bref aperçu sur l’Alliance Smart Africa
Née de la volonté des chefs d’Etat d’accélérer le développement socioéconomique durable et d’un marché numérique unique du continent, l’Alliance Smart Africa est un levier de développement par l’utilisation des technologies de l’information et de la communication par tous à coût abordable. Elle regroupe 35 pays membres soit 1 milliard 100 millions de personnes. La République assure la président du conseil des ministres de cette Alliance.