Le recteur de l’UAC Félicien Avléssi entouré de ses collaborateurs
La communauté universitaire de l’université d’Abomey-Calavi (UAC) s’est réunie vendredi 28 octobre 2022 pour procéder au lancement officiel de la rentrée académique solennelle 2022-2023. Cette activité qui a eu lieu à l’amphithéâtre Idriss Déby Itno, a permis à l’équipe rectorale dirigée par le professeur Félicien Avléssi, de présenter les grands défis de la nouvelle année académique.
C’est désormais officiel. La rentrée académique solennelle 2022-2023 de l’université d’Abomey-Calavi (UAC), est lancée. Ceci fait suite au lancement de la rentrée académique des universités du Bénin, il y a quelques semaines par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Selon le recteur de l’UAC, c’est le moment pour ses collaborateurs et lui de présenter à la communauté universitaire, les grands axes des actions à mener au cours de cette année académique.
« L’année académique 2022-2023 donnera l’occasion à l’équipe rectorale, en parfaite intelligence avec les acteurs concernés, de disposer d’une carte d’offres de formation unifiée et dépouillée des doublons, de renforcer la sécurisation des campus, de redynamiser le renforcement de capacité pédagogique du personnel par le CPUAQ, de renforcer l’effectif du personnel administratif, technique et de service et de le valoriser à travers une promotion respectueuse des profils à l’issue d’un audit organisationnel, de mettre en œuvre les résultats de l’étude en cours d’achèvement sur la connectivité des campus de l’UAC, d’engager l’équipement du nouveau bâtiment du Rectorat dont la construction est presque achevée », a fait savoir le professeur Félicien Avléssi.
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En plus de ces actions énumérées, la première autorité de l’université d’Abomey-Calavi n’a pas manqué d’ajouter deux autres importantes études qui l’attendent durant cette année qui s’ouvre. Il s’agit des travaux de bitumage de la rue Edouard Adjanohoun et la construction d’un bloc de recherche intégré abritant les laboratoires des différentes disciplines ou spécialités.
Les cultures africaines sont des cultures scientifiques…
Au cours de cette activité, la communauté universitaire a eu l’honneur de bénéficier d’une communication sur le thème retenue pour la cérémonie : « Le Fá, la gnose Àjɛ́ et la mécanique quantique, cultures africaines, cultures scientifiques ». Dans sa présentation, le professeur Mahougnon Kakpo a montré qu’au-delà des préjugés, les cultures africaines sont des cultures scientifiques, notamment dans l’espace Àjǎ-Tádó. À en croire l’ancien ministre de l’enseignement secondaire, les recherches archéologiques, historiques, géographiques, sociologiques ou anthropologiques dans la partie orientale soulignent l’épopée Àjɛ́ inscrite comme une Académie scientifique d’un niveau très avancé avec des expériences que difficilement la science moderne parvient à réaliser efficacement, notamment en mécanique quantique. Ainsi, à cause du faible niveau des hommes de l’époque, ces expériences étaient traitées de pratiques sorcellaires. Or, cela n’en était rien.
« Ce que l’on appelle « sorcellerie » n’est qu’une exploitation des phénomènes quantiques dont les manifestations, à l’observation ou au vécu, subvertissent tellement notre entendement et notre intuition de simples terriens, c’est-à-dire de vulgaires habitants du monde physique ou macroscopique, que nous les trouvons si étranges, si incompréhensibles à notre raison de profanes scientifiques », a expliqué le conférencier. Il conclut en précisant que l’évolution du monde actuel exige l’enseignement, de façon très décomplexée, non seulement de l’épistémologie comparée de la mécanique quantique, science émergente, mais aussi de la gnose Àjɛ́ ou de quelques-unes de leurs postulats respectifs afin d’inoculer aussi bien aux étudiants qu’aux chercheurs le goût de la motivation pour les recherches scientifiques.
De son côté, le recteur de l’UAC, a rassuré l’opinion publique de la détermination de la communauté universitaire à travailler dans la discipline et l’intégrité pour accomplir la vision d’une université de référence internationale en matière de formation, de recherche et d’expertise adaptés aux besoins de développement durable du Bénin et des nations.