Quatre patients admis au service de réanimation du centre national hospitalier et universitaire (CNHU) de Cotonou, ont rendu l’arme des suites de coupure d’électricité. Suite à la survenue de cette situation malheureuse, le politologue Richard Boni Ouorou, très attristé et dévasté, a tenu à exprimer son mécontentement.
« Je suis attristé, profondément déçu qu’en 2022, dans mon cher pays, l’on meure d’une coupure d’électricité, dans l’hôpital dit de référence du pays ». Telles sont les premières réaction du politologue Richard Boni Ouorou après l’annonce de décès de 04 patients pour cause de coupure d’électricité au CNHU. Pour lui, cette situation aurait pu être évitées car, la santé est plus importante que tout au monde et ne devrait pas être prise à la légère.
« Sous d’autres cieux, la santé du peuple est prise au sérieux, elle est prioritaire et n’est pas sacrifiée sur l’autel des ambitions personnelles, ou des réalisations touristiques tape-à-l’œil », fait-il savoir tout en souhaitant que ce secteur vital bénéficie également de la même attention accordée aux autres.
A en croire le consultant international, c’est quatre morts de trop, pour des raisons absurdes et inutiles. Et ceci mériterait que l’on observe un deuil national. « Sous d’autres cieux, un deuil national serait prononcé et cette situation adressée comme il se doit », a laissé entendre Richard Boni Ouorou.
La démission du ministre de la santé et celle du directeur général du CNHU réclamée
Selon le président du mouvement « Les Terrien,ne,s », le ministre de la santé ainsi que le premier responsable de l’hôpital, devraient déjà annoncer leur démission. Puisque, c’est juste à cause de ces petites erreurs que plusieurs sont familles sont endeuillées actuellement. « Sous d’autres cieux, le directeur général du CNHU et le ministre de la Santé auraient déjà fait une déclaration publique annonçant leur démission. Mais ici, dans mon cher pays, cela ne risque pas d’arriver. Ils peuvent dormir tranquilles et manger en paix », se désole t-il avant de vouloir croire que les promesses d’enquêtes et de sanctions annoncées par le gouvernement, puissent véritablement aboutir afin que les responsabilités puissent situées.