Congo : les services évoluant à l’aéroport Maya – Maya sensibilisés à la lutte contre la corruption

Dans le cadre de ses missions, la Haute autorité de la lutte contre la corruption (HALC) poursuit ses descentes dans les administrations publiques pour sensibiliser les travailleurs sur l’importance de lutter contre la corruption. Après la ronde de dix administrations, le tour est revenu, le 30 décembre 2022, à Brazzaville, à la communauté de l’aéroport international de Maya-Maya.

C’est dans le cadre de la 11è session de la campagne de sensibilisation de la lutte contre la corruption et des peines encourues par les récidivistes, que cette activité a été organisée.

Les secteurs aéroportuaires sont à la fois des entrées et des sorties des passagers de toute sorte.

Après avoir défini la corruption, le président de la H.a.l.c, Emmanuel Olitta Ondongo, a expliqué le sens de cette campagne.

Il a rappelé que l’aéroport qui est une porte de sortie et d’entrée des pays est appelé à faire son image. Fort malheureusement, constate-t-on, la corruption est présente sous toutes ses formes y compris la concussion et la fraude.

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« C’est ici où il entrent et sortent les sans-papiers. C’est ici où entrent et sortent les devises sans être déclarées. C’est ici d’où partent les marchandises par les couloirs. Tout ceci moyennant des pots de vin exposant toute une Nation aux plans économique, sécuritaire et social avec pour conséquences des freinms contre le développement de notre pays tant attendu », a fait savoir me président de la H.a.l.c.

Organisée autour du thème « Halte à la corruption », cette descente a permis à cette institution d’examiner les comportements des agents du secteur portuaire.

Ainsi, les participants ont été édifiés sur les types d’infractions, le nombre d’années d’emprisonnement et des amandes encourues.

Le thème retenu a également permis de faire l’examen de types de comportements dans les aéroports d’Afrique qui sont prévus et punis par la loi tout en admettant que l’aéroport international de Maya-Maya n’est pas exempté. Aussi, les infractions les plus fréquentes, les plus récurrentes et les plus planifiées sont entre autres la complicité internationale dans le trafic des produits illicites que sont les devises et les espèces protégées, la participation à la communication des fausses informations pouvant mettre l’avion en danger l’importation des faux permis, l’infraction à la réglementation et à la limitation d’échanges et de mouvements de capitaux vers l’étranger, la corruption des agents publics, l’abus de fonctions, le faux et usages de faux mais aussi et surtout la mendicité pouvant être qualifiée d’extorsion ou de concussion.

« Toutes ces infractions sont prévues et punies par la loi et les règlements de la République du Congo, notamment par le code pénal, la loi n°9-2022 du 11 mars 2022 portant prévention et lutte contre la corruption et infractions assimilée », a expliqué un exposant de la H.a.l.c concluant sur ce sujet en soulignant que « toutes ces infractions répertoriées dans l’activité aéroportuaire ont été érigées au rang des crimes et sont punies par la réclusion criminelle, donc d’emprisonnement ferme ».

Notons que le président de la H.a.l.c avait à ses côtés le directeur de cabinet du ministre des transports et du directeur général adjoint de l’Anac.

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